Sanctions stupéfiants au volant : ce que vous devez savoir

La conduite sous l’influence de stupéfiants est un sujet qui préoccupe les pouvoirs publics et les citoyens, compte tenu des risques élevés qu’elle représente pour la sécurité routière. Dans cet article, nous aborderons les différentes sanctions encourues en cas de conduite sous l’emprise de drogues illicites, ainsi que les procédures et conséquences auxquelles les conducteurs doivent faire face.

Les infractions liées à la consommation de stupéfiants au volant

La conduite sous l’emprise de stupéfiants est une infraction prévue et réprimée par le Code de la route. Plus précisément, il s’agit d’une contravention de cinquième classe passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros et d’un retrait de six points du permis de conduire. En cas de récidive, le montant de l’amende peut être porté à 3 000 euros.

Il est important de noter que la consommation de cannabis, quelle qu’en soit la quantité, est considérée comme une prise de stupéfiants au regard du Code pénal. Ainsi, même si le taux de THC (tétrahydrocannabinol) présent dans le sang est inférieur à la limite légale autorisée pour l’alcoolémie, le fait de conduire après avoir consommé du cannabis expose toujours le conducteur à des sanctions.

Les contrôles et dépistages en matière de stupéfiants

Les forces de l’ordre sont habilitées à procéder à des contrôles routiers pour vérifier si un conducteur est sous l’influence de stupéfiants. Ces contrôles peuvent être effectués lors d’un contrôle routier classique (par exemple, en cas d’infraction au Code de la route) ou lors d’une opération spécifique visant à détecter la consommation de drogues au volant.

Le dépistage des stupéfiants peut être réalisé par un test salivaire, qui permet de détecter la présence de substances illicites dans l’organisme du conducteur. Si le résultat de ce test est positif, le conducteur est soumis à une prise de sang qui permettra de confirmer la présence de stupéfiants et d’en déterminer les concentrations.

Il est important de rappeler que le refus de se soumettre à ces tests constitue une infraction passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans, ainsi que le retrait immédiat du permis de conduire.

Les sanctions encourues en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants

En cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants, les sanctions prévues par le Code pénal sont les suivantes :

  • Une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, pouvant être portée à 3 000 euros en cas de récidive ;
  • Le retrait de six points du permis de conduire ;
  • La suspension du permis de conduire pour une durée pouvant aller jusqu’à trois ans ;
  • La confiscation du véhicule utilisé pour commettre l’infraction ;
  • L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation aux dangers liés à l’usage de stupéfiants au volant.

Les conséquences sur le permis probatoire

Pour les conducteurs titulaires d’un permis probatoire, la situation est encore plus délicate. En effet, le retrait des six points représente la totalité des points attribués lors de l’obtention du permis. De ce fait, le permis est automatiquement annulé. Le conducteur doit alors repasser les épreuves du permis de conduire après un délai d’attente d’au moins six mois et suivre un nouveau stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Les recours possibles en cas de sanctions liées aux stupéfiants au volant

Il est possible, dans certains cas, de contester les sanctions liées à la consommation de stupéfiants au volant. Par exemple, si vous contestez le résultat du test salivaire ou si vous estimez que les conditions dans lesquelles le contrôle a été effectué sont irrégulières, il convient alors de solliciter l’aide d’un avocat spécialisé en droit routier qui pourra vous conseiller et vous assister dans vos démarches.

Enfin, il est important de rappeler que la prévention et l’éducation sont les meilleures armes pour lutter contre la conduite sous l’emprise de stupéfiants. Il convient donc de respecter les règles du Code de la route et d’adopter une conduite responsable pour garantir sa propre sécurité et celle des autres usagers de la route.

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